Une candidature portée par une histoire géologique unique et une biodiversité exceptionnelle
La zone de candidature renferme des roches et des structures géologiques (plis et failles, chevauchements) qui datent parfois de plus de 400 millions d’années, lisibles et accessibles par tous et qui témoignent d’une histoire géologique unique : il s’agit de la seule chaîne de montagnes de type alpin, toujours en phase de surrection, découpée par l’ouverture d’un nouvel espace océanique.
Cette évolution tectonique spécifique, ainsi que la topographie qui en résulte, font que le territoire représente actuellement une transition très abrupte entre des climats méditerranéen, alpin et continental.
Des deux côtés de la frontière, le massif alpin côtoie le bassin méditerranéen. Cette interface unique, associée à une évolution géologique singulière et à une variabilité de climats inhabituelle, génère, en moins de 50km, un ensemble continu d’habitats allant de l’étage thermo-méditerranéen à l’étage alpin supérieur.
Les Alpes-Maritimes et ligures font ainsi partie des 10 points chauds de la biodiversité en Méditerranée, qui est elle-même l’un des 34 points chauds de la planète.
La frange littorale sous-marine en zone tampon de cette candidature, permet également de témoigner du caractère exceptionnel de la géologie.
Rappelons que les zones Natura 2000 et zones marines protégées qui y sont présentes se jouxtent depuis l’Italie jusqu’à la France en passant par Monaco.